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segunda-feira, 17 de junho de 2013

M. Barroso, vous n'êtes ni loyal ni respectueux ! - Le Monde - Editorial - 16.06.2013

Pour une fois, les Européens arrivaient unis face aux Américains. Le G8 de Lough Erne, en Irlande du Nord, devait permettre de lancer en grande pompe, avec Barack Obama, les négociations visant à établir un traité transatlantique de libre-échange. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a torpillé cette unité en affirmant, juste avant l'ouverture du sommet, que la position de la France sur l'exception culturelle était "réactionnaire".

Peu importe de savoir si la France l'est. Et s'il fallait ou non exclure, au nom de l'exception culturelle, les services audiovisuels du mandat de négociation confié à la Commission européenne. Pour être prêts, les Vingt-Sept ont longuement négocié jusque tard dans la nuit, vendredi 14 juin. La France a fini par imposer ses vues et a remporté une victoire politique.

Que cette issue satisfasse ou non M. Barroso, peu importe aussi. Il est président de la Commission et se trouve lié par le mandat qui lui a été confié par les Etats. En dénigrant l'accord au lendemain de sa conclusion, M. Barroso ne se comporte pas en gardien des traités, comme sa mission le lui impose. Rappelons à une Commission qui se pique souvent de juridisme l'article 4-3 du traité de Lisbonne :"En vertu du principe de coopération loyale, l'Union et les Etats membres se respectent et s'assistent mutuellement dans l'accomplissement des missions découlant des traités." En l'occurrence, M. Barroso n'est ni "loyal" ni"respectueux".

Le commissaire au commerce, le Belge Karel De Gucht, a adopté une attitude comparable. Il n'est pas parvenu à imposer ses vues. Mauvais joueur, il prétend qu'il sera possible de réintroduire les services audiovisuels dans la négociation. Il se paie de mots : à l'unanimité, tout est possible ; en réalité, la France conserve son droit de veto sur le sujet.

Mais M. De Gucht a une excuse : il va négocier avec les Américains et craint que ceux-ci ne ripostent en écartant de la négociation des domaines stratégiques pour les Européens. Si nécessaire, il veut pouvoir revenir auprès des Vingt-Sept pour amender son mandat de négociation.

M. Barroso, en revanche, semble avoir des visées beaucoup plus personnelles. Depuis huit ans, le président de la Commission s'est distingué par sa ductilité. Défenseur des petits Etats lorsqu'il était premier ministre du Portugal, libéral lors de sa nomination à Bruxelles avant la crise de 2008, sarkozyste sous la présidence de Nicolas Sarkozy, incapable, depuis, de la moindre initiative politique pour relancer l'Union, il a accompagné le déclin des institutions européennes.

Aujourd'hui, à 57 ans, ce caméléon se cherche un avenir. A la recherche d'un beau poste, à l'OTAN ou aux Nations unies – qui sait ? –, il a choisi de flatter ses partenaires anglo-saxons, le premier ministre britannique et le président américain. A la tête de la Commission, M. Barroso aura été un bon reflet de l'Europe : une décennie de régression.
18.06.2013

quarta-feira, 12 de junho de 2013

Carta Aberta a Durão Barroso - por Costa-Gavras, Bérénice Béjo, Daniele Luchetti, Radu Mihaileanu e Dariusz Jabłoński.

Nous avons à la tête de notre Europe un homme cynique, malhonnête et méprisant qui nuit aux intérêts européens !

Voilà le constat lapidaire que nous faisons à l'issue d'une journée passée au Parlement européen où nous avons côtoyé le meilleur - l'engouement des représentants du peuple européen en faveur de la culture - et le pire - la rencontre avec un Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, qui reste désespérément sourd à la nécessité de défendre le droit des européens à soutenir et promouvoir leur culture.

Depuis 3 mois, la mobilisation des milliers de professionnels de la culture, et de tous les grands cinéastes que compte le continent européen, ne faiblit pas pour demander l'exclusion de l'audiovisuel et du cinéma des futures négociations commerciales entre l'Europe et les Etats-Unis.

Cette mobilisation est à la hauteur du sentiment de trahison qui a été ressenti par tous les cinéastes à la lecture du projet de mandat de négociation mis sur la table par la Commission européenne et qui fait de la culture, de notre culture européenne une simple monnaie d'échange dans des discussions commerciales.

Ce président de la Commission qui aime se dire l'ami des artistes, est bien le même que celui qui a décidé de sacrifier la diversité culturelle au nom de prétendus intérêts commerciaux. C'est malheureusement plus sûrement le sien et les intérêts de sa carrière future qu'il entend protéger en recueillant les fruits d'un accord commercial avec les Etats-Unis.

20 ans après la reconnaissance de l'exception culturelle à l'occasion des accords du GATS, 6 ans après la ratification par l'Union européenne de la Convention de l'UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, nous n'imaginions pas que la Commission européenne renierait tous ses engagements et renoncerait à défendre le droit pour chaque peuple du continent européen de pouvoir soutenir sa création.

Quelle déception ! Il n'y a pourtant ni surprise ni naïveté de notre part face à une Commission qui s'ingénie à détruire, depuis plusieurs années, beaucoup des dispositifs qui permettent à la culture européenne d'être ce qu'elle est, diverse, dynamique et ambitieuse.

M. Barroso se plait à nous voir comme de grands enfants, encore bercés d'illusions ou de romantisme, qui n'avons pas compris tout le bien qu'il nous voulait. Il a bien tort car soyons clair, cet homme hier ne nous a pas convaincus. Il nous a même inquiétés, il nous a déçus. Mais, il nous a renforcés dans nos convictions de ne jamais céder dans la défense de l'exception culturelle, mieux, dans la défense de l'Europe.

C'est un homme tendu et sans ressort que nous avons vus hier, débitant le discours prémâché que ses équipes rabâchent maintenant depuis des semaines. Les contre-vérités ont succédé aux approximations, quand ils ne laissaient pas la place à de coupables silences.

On nous propose des lignes rouges pour défendre coûte que coûte l'exception culturelle ? C'est plutôt la Commission qui réinvente là des lignes Maginot qui ne garantissent aucunement la possibilité de conserver le droit de défendre la culture à l'ère numérique. Car ces lignes rouges n'ont pour vocation qu'à figer l'existant et qu'à envisager un avenir incertain, qui devra de surcroît être soumis à une négociation âpre avec les américains.

On nous promet, la main sur le cœur, de ne pas négocier l'exception culturelle mais on refuse d'exclure l'audiovisuel du mandat des négociations. Pour quel motif ? Car le mandat doit être le plus large possible et ne rien exclure, nous dit-on. Et pourtant, les américains ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils comptaient exclure des secteurs stratégiques pour eux, le secteur bancaire en particulier ! Nous nous interdirions donc de défendre la culture mais ne verrions aucun inconvénient à ce que les américains protègent leurs banques. Avec de tels négociateurs, nous pouvons craindre le pire !

On nous annonce qu'il y aurait des intérêts offensifs dans l'audiovisuel. On nous dit même qu'ils sont nombreux. Mais, lesquels ? Mis à part une règle sur la propriété des médias, identique en Europe par ailleurs, il n'y en a pas. Aucune.

La vacuité des arguments défendus par la Commission n'est sans doute rien au regard de l'exercice de communication malhonnête auquel s'est livré le Président Barroso à l'issue de la réunion. Car cet homme n'a pas hésité à publier un communiqué se félicitant d'avoir rassuré les cinéastes alors même qu'il déclarait quelques minutes avant, devant les caméras, qu'il n'avait sans doute pas réussi à nous convaincre.

Cette manœuvre misérable n'honore pas un homme dont on pouvait attendre une hauteur de vue et un sens de l'intérêt général desquels il s'est définitivement éloigné.

Au final, il a méprisé hier la délégation de cinéastes dont nous faisions partie et qui étaient les porte-parole d'une Europe fière de sa culture et de son identité et confiante dans sa capacité à soutenir sa création à l'ère numérique.

Il a méprisé le Parlement européen, la seule instance européenne démocratique élue, qui a adopté il y a 15 jours à une majorité écrasante une résolution demandant l'exclusion des services audiovisuels et cinématographiques du mandat de négociation. Nous y avons rencontré hier des femmes et des hommes formidables, des militants de la diversité culturelle qui sont indignés par cette bureaucratie bruxelloise sourde et aveugle.

Il méprise aussi l'avenir et l'insulte même. Nous sommes des européens convaincus. Mais, nous voulons une Europe qui prépare le futur, qui construit cette diversité culturelle numérique si nécessaire. Il n'y a pas de raison que les géants du Net, souvent américains et toujours experts en matière d'optimisation fiscale sur le territoire européen, s'exonèrent éternellement de toute obligation à l'égard de la création, de sa diffusion et de son financement. Rien ne justifie que l'Europe devienne un robinet pour écouler les seuls stocks d'œuvres américaines. Nous aimons évidemment le cinéma américain. Il a produit des chefs d'œuvres inoubliables et continue à inventer, à émouvoir, à enrichir le cinéma mondial. Mais, nous voulons aussi que le cinéma européen, africain, asiatique continuent à s'épanouir.

M. Barroso n'en a cure. Alors, nous nous retournons aujourd'hui vers les Etats-Membres de l'Union qui auront la lourde responsabilité, le 14 juin, de dire si oui ou non cette Europe est encore capable de dignité et d'ambition.


assinaturas:
Costa-Gavras, Bérénice Béjo, Daniele Luchetti, Radu Mihaileanu et Dariusz Jabłoński.

quinta-feira, 25 de abril de 2013

Cinemateca - Nota da Direcção - 24.04.2013

"Ao longo dos últimos meses, devido aos constrangimentos orçamentais, a programação da Cinemateca tem sido baseada cada vez mais na coleção permanente da instituição, o que, pese embora o enorme esforço para manter a qualidade e diversidade da mesma, não pôde deixar de implicar algum afastamento dos padrões que marcaram esta atividade nas décadas anteriores.

É importante lembrar que o trabalho de programação cultural levado a cabo pelas mais importantes cinematecas da FIAF (Federação Internacional dos Arquivos de Filmes) se baseia correntemente na combinação de cópias existentes na instituição com cópias oriundas de fontes externas, nisso incluindo outros arquivos da mesma rede internacional ou distribuidores cinematográficos. É isso que permite a organização de grandes ciclos temáticos ou de autores fundamentais do cinema mundial, para os quais é sempre necessário recorrer, pelo menos, a algumas cópias importadas temporariamente para o efeito, além de ser necessário proceder à sua legendagem eletrónica. Foi isso que fizemos ao longo das últimas décadas e é isso que começámos a não poder fazer, numa redução que, em última análise, impede a manutenção dos níveis de referência da atividade anterior.

Neste momento, porém, dois fatores limitativos sobrepostos impõem uma restrição ainda mais radical. Por um lado, o recente despacho de Sua Excelência o Ministro de Estado e das Finanças relativo aos compromissos financeiros dos organismos do Estado, tendo caído sobre a fase final da preparação do nosso programa para o mês de maio, e tornando inviável a direta assunção de compromissos por parte da Cinemateca, impede, para já no que respeita a este mês, o recurso a quaisquer cópias oriundas de fontes externas importadas pela própria Cinemateca, assim como a respetiva legendagem. Por outro lado, a acentuadíssima quebra da receita geral (resultante do decréscimo dos proveitos da taxa sobre a publicidade televisiva) atingiu níveis que, doravante, a menos que haja possibilidade de um reforço, inviabilizam quaisquer encargos com aluguer, transporte ou legendagem eletrónica de cópias.

Em resultado disto, a Cinemateca anuncia para o próximo mês de maio um programa de características distintas do habitual, em que, à exceção do que é importado temporariamente no âmbito de parcerias previamente acordadas (neste caso, com a FLAD), e uma vez que se trata exclusivamente de material existente no acervo (próprio ou depositado) da instituição, o princípio organizador é apenas o das sessões individuais, sem os normais ciclos temáticos ou de autor."

Em 24 de abril de 2013

terça-feira, 18 de dezembro de 2012

SPA preocupada com atraso da lei do cinema - 17.12.2012

A SPA encara com preocupação o facto de não ter ainda sido aprovado o decreto regulamentador da nova Lei do Cinema, promessa feita pelo novo secretário de Estado da Cultura aos realizadores e produtores, no passado dia 8 de Novembro, e que continua a aguardar cumprimento.

Está a SPA solidária com os realizadores portugueses e com o teor do comunicado intitulado " Cinema Português Bloqueado!", por considerar que houve tempo mais do que suficiente para fazer entrar em vigor esta lei durante tanto tempo aguardada.

Teme a SPA que este reprovável atraso se deva à forma como sectores do governo que transcendem a competência do próprio secretário de Estado da Cultura estão a defender os interesses de grandes operadores da área do audiovisual, em detrimento dos realizadores.

Elaborada a lei e deferida a tramitação que conduz à sua entrada em vigor, não compreende a SPA, nem os realizadores com os quais está solidária, esta situação de bloqueio que torna ainda mais insustentável a situação de quem faz cinema em Portugal.

Do mesmo modo, a SPA reafirma a sua preocupação com o inexplicável atraso das leis sobre a Cópia Privada e de combate à pirataria, que o anterior secretário de Estado da Cultura deixou pelo caminho antes de abandonar funções e que o seu sucessor se comprometeu a pôr em marcha com brevidade. A SPA aguarda para ver o que irá passar-se nas próximas semanas, sempre atenta à forma como os direitos dos autores que representa são ou não respeitados pelos decisores políticos. A presente situação tornou-se insustentável e só resta à SPA esperar que o novo secretário de Estado da Cultura tenha condições políticas para concretizar as garantias dadas.

Lisboa, 17 de Dezembro de 2012

quarta-feira, 25 de julho de 2012

Lei do Cinema 69/XII - Declaração de Voto do GP do PCP

O Grupo Parlamentar do Partido Comunista Português votou contra a Proposta de Lei no 69/XII, comummente designada por Lei do Cinema, por entender que esta Proposta de Lei representa um retrocesso e uma degradação do quadro legal, particularmente no que diz respeito ao papel do Estado perante a criação artística, neste caso, a produção cinematográfica.

Além dos muitos erros da Proposta, dos que se destacam i) o financiamento da produção em função do sucesso de bilheteira obtido no passado pelas equipas financiadas; ii) a imposição de uma política do gosto, introduzindo uma clivagem entre o cinema português e o cinema apoiado pelo ICA, sendo este o único a merecer os mecanismos de divulgação que a lei preconiza; iii) a total desresponsabilização do Estado na participação do financiamento, colocando sobre o mercado da comunicação, do entretenimento e do espetáculo a totalidade das responsabilidades financeiras, agudizando a dependência do mercado privado, da livre criação; iv) a taxação até cinco euros anuais dos serviços de televisão por subscrição, recaindo sobre o utilizador; v) a atribuição de titularidade de direitos de autor aos canais de televisão nas obras co produzidas, o que até aqui não sucedia; entre outras tantas questões que tiveram do PCP contributos para serem ultrapassadas na especialidade.

Das inúmeras propostas do PCP, da responsabilização do Estado por metade do orçamento do ICA, à taxação das ligações 3g e 4g, passando pela taxação do valor acrescentado líquido das empresas de serviços de televisão por subscrição e pela criação de um regime de quotas para o cinema português nas salas de cinema, independentemente de ser ou não selecionado para apoios do ICA; nenhuma mereceu o acolhimento da maioria PSD/CDS que garantiu, no essencial, a preservação do texto inicial, ou seja, não permitindo a sua melhoria.

Da mesma forma, o PCP propôs a concretização de um Plano de Emergência para o apoio à produção cinematográfica através da realização de concursos promovidos pelo ICA ainda durante o ano de 2012. Essa proposta de alteração à Proposta de Lei do Governo garantia a plena concretização dos processos de financiamento à produção cinematográfica, independentemente da capacidade de obtenção da receita prevista nas normas transitórias, sobre a qual incidem as mais legítimas dúvidas.

A postura dos Grupos Parlamentares do PSD e do CDS, rejeitando todas as propostas do PCP e o Plano de Emergência, surgem no seguimento da estratégia de chantagem política do Governo sobre o sector. A Lei do Cinema que vier a resultar desta Proposta de Lei será sempre uma má lei, independentemente da receita que venha a ser capaz de gerar, na medida em que, simultaneamente demite o Estado do financiamento, mas responsabiliza-o pela aplicação de um crivo de gosto ou mesmo de mercado. O critério assumido pela lei é o imposto pela ditadura do mercado: o da promoção apenas do que é passível de gerar receita.
(...)
O PCP sabe que esta lei não matará a Arte e a Cultura, nem a produção cinematográfica livre, pois a arte e o cinema são também armas de resistência. Todavia, esta Proposta de Lei prossegue esse objetivo e, por isso mesmo, merece a firme rejeição do Grupo Parlamentar do PCP.



Palácio de S. Bento, 25 de Julho de 2012
Miguel Tiago

quinta-feira, 21 de junho de 2012

Em defesa da Proposta de Lei do Cinema

Em defesa da Proposta de Lei do Cinema

Os subscritores deste documento manifestam publicamente o seu apoio à proposta de Lei do Cinema n.o 69/XII, aprovada em Conselho de Ministros de 31 de Maio último e agendada pela Assembleia da República para discussão na generalidade no próximo dia 6 de Julho. Vêm também procurar contribuir para o esclarecimento público das incidências da sua aplicação. Neste sentido, propomos analisar os méritos da proposta de Lei e esclarecer e comentar as incidências específicas do modelo de financiamento que será instituído.


Genericamente,


1. A proposta de Lei do Cinema vem dar um contributo decisivo para tirar o sector do Cinema e Audiovisual da total paralisia em que há muito se encontra, conferir-lhe uma importância estratégica no quadro do desenvolvimento económico e social do país e reconhecer a sua importância como uma das actividades que melhor afirma nacional e internacionalmente a identidade cultural do País.


2. No caso do Cinema, a proposta reconhece explicitamente a necessidade de criar um quadro de incentivos e apoios à produção, co-produção, distribuição, exibição e internacionalização, assente num modelo de financiamento diversificado e reforçado que pode garantir a curto e médio prazo condições para a sustentabilidade das actividades cinematográficas.
3. No plano do audiovisual, consagra-se um quadro de apoios e incentivos que possibilita a criação de uma verdadeira produção independente;


4. A proposta de Lei reafirma a importância da conservação e acesso ao património cinematográfico e audiovisual Português e disponibiliza à Cinemateca parte dos meios que necessita para cumprir esta função.


5. A proposta de Lei define princípios gerais sobre os programas de apoio financeiro a conceder pelo Instituto do Cinema e Audiovisual, remetendo para posterior regulamentação os aspectos relacionados com o funcionamento, modalidades de apoio, critérios de selecção e avaliação de projectos, estabelecendo implicitamente o modelo de concursos públicos como a forma de atribuição dos financiamentos, o que merece a nossa concordância.


6. Estabelece ainda a proposta de Lei, e bem, uma norma transitória que possibilita a vigência do quadro regulamentar anterior enquanto o novo não entrar em vigor, o que significa em termos práticos a possibilidade de o ICA, IP abrir os programas de apoios à escrita, produção, co-produção, distribuição e exibição ainda durante o ano de 2012.


Especificamente


7. Na base da sustentabilidade das políticas públicas de fomento do sector, consagra-se um modelo de financiamento diversificado, assente em contribuições obrigatórias e em obrigações de investimento dos agentes que operam na cadeia de valor do cinema e audiovisual, aproximando-o dos modelos que os países membros da União Europeia aplicam;


8. Como contribuições obrigatórias mantém-se a já existente taxa de exibição de 4% (taxa a ser suportada pelos anunciantes de publicidade comercial nas diferentes “janelas” onde se processa a comunicação comercial audiovisual e não pelos operadores privados de televisão, como erradamente tem vindo a ser referido em público por estes) e cria-se nova taxa progressiva de 3,5 euros / ano até ao limite máximo de 5 euros / ano por cada subscrição de acesso a serviços de televisão (cabo, satélite, fibra óptica e IPTV);


9. Estas contribuições obrigatórias são receitas próprias do Instituto do Cinema e Audiovisual (no caso da taxa de exibição 0,8% são receita própria da Cinemateca) para fazer face aos seus custos fixos, aos compromissos internacionais (participação nos fundos de fomento a co-produções Europeias, Ibero- americanas e Luso-Brasileiras, respectivamente Eurimages, Ibermedia e protocolo Luso-Brasileiro de co- produção cinematográfica), aos programas de apoio à escrita, desenvolvimento, produção, distribuição, exibição e internacionalização de obras cinematográficas nacionais, aos programas de apoio ao audiovisual e multimédia (escrita, desenvolvimento, produção e distribuição) e aos programas de apoio à formação de públicos de cinema (apoio a festivais, redes alternativas de exibição e formação de públicos nas escolas);


10. Regista-se que no domínio das contribuições obrigatórias, o Governo reconhece a imperiosa necessidade de reforçar os meios financeiros ao dispor do ICA para cumprimento das suas competências legais.


11. Complementarmente, o modelo de financiamento consagra, ainda que de forma tímida, um conjunto de obrigações de investimento directo anual por parte dos operadores de televisão (0,75% das suas receitas líquidas totais com uma progressividade até ao limite máximo de 1,5% para os operadores privados de televisão e 8% das receitas anuais com a contribuição para o audiovisual do operador público de Televisão), por parte dos distribuidores cinematográficos (3% das suas receitas brutas com distribuição de cinema e 1% das receitas brutas dos distribuidores de videogramas) e por parte dos operadores de serviços de televisão a pedido (1% das suas receitas);


12. As obrigações de investimento mencionadas no ponto 11 (e não taxas, mas sim obrigações de investimento directo) têm a particularidade de permitir às entidades por elas abrangidas o poder de escolher os projectos objecto desses investimentos, apenas as “obrigando” a estreitar a sua relação com os produtores e criadores independentes;


13. No domínio do audiovisual, a consignação de 20% da receita do ICA para programas de apoio à escrita, desenvolvimento, produção e distribuição de obras audiovisuais de produção independente (artigo 12o da proposta de Lei), vai contribuir decisivamente para a criação de uma dinâmica de desenvolvimento deste sector específico e potenciar o melhor cumprimento das obrigações estabelecidas na Lei da Televisão (artigo 46o) de inclusão na programação audiovisual de produção independente Europeia por parte dos operadores de Televisão nas suas grelhas de programação;


14. Relativamente ao papel dos operadores de televisão consagrado nesta proposta de Lei, estranhamos a reacção desproporcionada de oposição pelos dois operadores privados de televisão (SIC e TVI), uma vez que tanto as contribuições obrigatórias previstas (manutenção da taxa de exibição de 4% paga pelos anunciantes e entregue ao estado pelas Televisões) como as obrigações de investimento (0,75% progressivos até ao limite máximo de 1,5%) irão, em última análise, beneficiar as suas grelhas de programação (no caso das contribuições obrigatórias com os programas de fomento do audiovisual; e no caso das obrigações de investimento o benefício será total);


15. Ainda a este propósito das obrigações de investimento, convém sublinhar que o alcance da Lei até é bastante tímido se comparado com o que estabelecem os quadros jurídicos de países como França, Alemanha, Bélgica, Suíça e Brasil (com alterações recentes que introduzem um sistema de quotas de produção independente para os operadores de Televisão por cabo), entre muitos outros, porquanto exigem aos operadores públicos e privados de Televisão enormes responsabilidades no incremento da produção independente de cinema e audiovisual.


16. Por último, a proposta de Lei estabelece uma obrigação de investimento aos exibidores cinematográficos - as salas – porquanto regula o antigo adicional de 7,5% do preço do bilhete de cinema (com os tempos transformado numa receita exclusiva das salas de cinema) definindo que 5% do valor do bilhete é receita exclusiva da sala e 2,5% serão alocados como quotas mínimas de exibição de obras cinematográficas Europeias e Portuguesas.
Consideram assim os subscritores deste texto que a proposta de Lei do Cinema reúne as condições mínimas necessárias para promover o fomento das actividades cinematográficas e audiovisuais, possibilitando uma oportunidade real para o crescimento deste sector, pelo que esperamos: 
1. a sua aprovação por parte dos deputados da Assembleia da República, independentemente de alguns ajustes que poderão ser introduzidos na discussão na especialidade, antes do início das férias parlamentares; 
2. subsequentemente, a promoção pela Secretaria de Estado da Cultura da discussão com o sector de todo o quadro regulamentar que esta Lei carece para ser aplicada em toda a sua plenitude.


Os subscritores

Os Realizadores Manoel de Oliveira, Alberto Seixas Santos, André Godinho, Anna Da Palma, António Escudeiro, António Loja Neves, Aya Koretzky, Bruno de Almeida, Carlos Braga, Catarina Alves Costa, Catarina Mourão, Cátia Salgueiro, Fátima Ribeiro, Fernando Vendrell, Gabriel Abrantes, Gonçalo Tocha, Ivo Ferreira, Jeanne Walz, João Botelho, João Mário Grilo, João Matos Silva, João Pedro Rodrigues, João Pinto Nogueira, João Rui Guerra da Mata, João Salaviza, João Viana, Jorge Cramez, Jorge Silva Melo, José Miguel Ribeiro, José Nascimento, José Pedro Cavalheiro (Zepe), José Sacramento, Júlio Alves, Leonor Areal, Luis Alvarães, Manuel Mozos, Margarida Cardoso, Margarida Gil, Margarida Leitão, Maria Estela Graça, Miguel Clara Vasconcelos, Miguel Fonseca, Miguel Gomes, Nuno Amorim, Pedro Caldas, Pedro Serrazina, Pierre- Marie Goulet, Renata Sancho, Raquel Freire, Rita Azevedo Gomes, Sandro Aguilar, Sérgio Tréfaut, Solveig Nordlund, Teresa Garcia, Teresa Villaverde, Vicente Alves do Ó, Virgílio Almeida.

Os Produtores, Alexandre Oliveira, João Figueiras, João Matos, Luís Urbano, Luís Galvão Teles, Rodrigo Areias, Joana Ferreira, Maria João Mayer, Pandora da Cunha Telles, Henrique Espírito Santo.

e Dario Oliveira, Luís Apolinário, Miguel Dias, Miguel Valverde, Nuno Rodrigues, Paulo Milhomens, Salette Ramalho e Vanessa Ventura.

Lisboa, 20 de Junho de 2012

segunda-feira, 18 de junho de 2012

Sobre o novo enquadramento legal para o cinema e audiovisual em Portugal

Sobre o novo enquadramento legal para o cinema e audiovisual em Portugal

Recentes declarações públicas dos operadores privados de televisão SIC e TVI foram mediaticamente difundidas rejeitando o regime de taxação implementando o novo quadro legal . São declarações que pecam pela mentira e falsidade demagógica.

Estes operadores televisivos não falam verdade quando alegam como despesa sua a actual taxa de 4% sobre o custo de publicidade, esta taxa é suportada pelas entidades que solicitam e contratam os serviços de publicidade sendo portanto integralmente suportada pelos clientes destes operadores. Também omitem o impacto positivo nas suas próprias empresas das medidas implementadas por este quadro legal nomeadamente a taxa de 1,5% sobre a facturação de publicidade, que os operadores televisivos  vão preservar para  o seu reinvestimento em produções cinematográficas e audiovisuais de produtores independentes, produtos que se encontram previstos na própria Lei da Televisão e nas directivas europeias e que qualquer serviço de televisão transmite no mundo.


Sobre o contexto das reclamações convém esclarecer:

1.    Que o incremento de taxação que estes operadores alegam ser "insuportável",  constitui-se uma verba para utilizarem, mediante decisão própria, na produção de conteúdos de cinema e audiovisual com recurso a produtores independentes.

2.    Estes montantes vão ser aplicados de forma directa na sua grelha de programação e os operadores vão passar a ser detentores parciais dos direitos, já que a legislação pressupõe a co-produção dos mesmos.

3.    Trata-se pois de obterem direitos de difusão de uma produção com um valor superior ao por eles investido, podendo usufruir dos direitos futuros na sua comercialização, lucrando assim através da sua participação em filmes e em séries.

4.    Que esta medida pretende tornar natural a sua relação com a produção independente, situação que é extremamente deficitária em Portugal, em comparação com qualquer outro país da União Europeia. Algo que já estava previsto e previamente regulado na lei da televisão e que infelizmente estes operadores cumprem de forma muito deficitária.

5.    De salientar que este incentivo/colaboração na produção independente vai apoiar as pme's do sector audiovisual, gerar emprego e potenciar a obtenção de apoios, estrangeiros e europeus, nomeadamente do programa MEDIA (onde Portugal tem uma das mais baixas taxas de execução). Apoios que um difusor, ou uma produtora pertencente a difusores está impossibilitada de obter

6.    O valor anual em causa, segundo as estimativas actuais, é inferior ao investimento que estes difusores aplicavam anualmente no FICA (Fundo de Investimento para o Cinema e Audiovisual) organismo que se encontra paralisado e com um futuro indefinido, tendo executado apenas cerca de 24 dos 83 milhões de euros inicialmente anunciados.

7.    Caso se recusem ou não usem este recurso por si captado, os difusores vêm esta verba  ser alienada e obrigatoriamente entregue, no ano posterior, ao  ICA Instituto do Cinema e do Audiovisual. Está em causa apenas a sua eficácia estratégica na decisão e na execução dos projectos que pretendem desenvolver.

Não é crível que estes operadores não consigam investir os montantes em causa em futuras produções para os seus canais, ainda mais prevendo que os referidos investimentos irão ser  parciais, que não se obrigam portanto a suportar o seu custo integral.

Ao não quererem entender esta disposição legal e rejeitarem a interacção que este incentivo propõe para a abertura de um novo mercado audiovisual, os operadores SIC e TVI afastam-se inevitavelmente das dinâmicas do futuro, da sua inovação e da própria possibilidade de internacionalização das suas cadeias de televisão.

realizador

domingo, 17 de junho de 2012

MÁ-FÉ, MENTIRAS E INTERESSES

Uma mentira mil vezes repetida é, e será sempre, mil vezes mentira. Os porta-vozes dos patrões, directores de programas da SIC e da TVI, Luís Marques e José Fragoso, apareceram em sintonia, no horário “nobre” dos seus canais, em 11 de Julho de 2012. Encapotando a sua ganância enganaram, mais uma vez, os espectadores.

Primeiro: É falso que os tão falados 4% sobre as receitas da publicidade (que servem para o financiamento do ICA, da Cinemateca, do Arquivo Nacional de Imagens, dos festivais, da produção, da distribuição, da promoção dos filmes portugueses e de outros programas de apoio) tenham sido alguma vez retirados às receitas ou ao orçamento das televisões privadas. Esses 4% são pagos pelos anunciantes de publicidade, e retidos pelas televisões privadas, com a obrigação de os devolver. Não é mais do que um imposto, tal como o IVA. Entregam-no tarde e a más horas e muitas vezes não na sua totalidade. E ainda mais, a publicidade directa ou o patrocínio de programas, que desviam grande parte das receitas de publicidade, iludem muitas vezes a aplicação desse imposto. Os ditos “sete milhões de euros” que eles dizem investir não lhes pertencem, nunca lhes pertenceram. São do Estado e são do cinema. Esta é a grande mentira que há anos impingem aos portugueses.

Segundo: As televisões privadas portugueses, apesar de ser previsto na lei, nunca foram sujeitas à legislação europeia que na maior parte dos países obriga, no caderno de encargos para a obtenção da utilização de frequência, a aplicação de uma taxa para investimento na produção do audiovisual e do cinema de cada país. (Por exemplo, 50% do volume de negócios do Canal Plus – nem é sequer sobre os lucros! – é obrigatoriamente investido nas séries e no cinema de França. Estes senhores só são europeus para as coisas que lhes convêm.)

Terceiro: Outro grande privilégio das duas televisões privadas concedido pelo Estado português é a possibilidade de arrecadarem entre si mais de 80% das receitas de publicidade. O que querem mais? Senhor Luís Marques, senhor José Fragoso tenham pudor!

Quarto: Ao contrário dos senhores, nós não queremos entrar nas questões do gosto. Nós, que defendemos a liberdade a todo o preço, nunca nos atreveríamos a pôr em causa o gosto dos vossos programas. Mas queremos dizer-vos que os grandes actores e técnicos a quem vocês por vezes dão trabalho, foram formados no teatro e no cinema português. (É tão triste vê-los tantas vezes abaixo do seu talento!)

Quinto: Para terminar por agora. Ao contrário do que os senhores afirmam, se há coisa de que Portugal se pode orgulhar é do seu cinema.

Público - 16 de Junho de 2012

quarta-feira, 9 de maio de 2012

A Árvore do Cinema, por Fernando Vendrell

Cabe aos cineastas do presente a continuidade do trabalho da criação dos filmes, das imagens em movimento e dos sons da actualidade. Estas imagens e sons constituem um "olhar" circunstanciado e único sobre a realidade que nos rodeia, um gesto criativo que plasma para o futuro o entendimento e a compreensão da sociedade, a vivência, o pensamento e o seu imaginário colectivo.

A existência destes filmes através da sua produção, divulgação e preservação é essencial para a compreensão e entendimento futuro da sociedade portuguesa, constituindo também um património para a humanidade. Os cineastas do presente são os responsáveis pela continuidade da realização destes filmes, constituindo perante a sociedade um garante da existência futura deste património de imagens e sons através da sua obra cinematográfica.

Neste momento, de profunda crise na produção cinematográfica em Portugal, é vital que os filmes continuem a ser produzidos, exibidos e difundidos, continuando a retratar a realidade, manifestando preocupações, enunciando as aspirações e os desejos mais profundos da população portuguesa.

Está em risco a possibilidade de reflectir, sonhar e perspectivar o presente, mas também de constituir um património fílmico que consubstancia a realidade histórica e o imaginário futuro de um país. A necessidade da população se poder rever, identificando-se e projectando-se através da fruição da sua imagem filmada é um direito essencial, sem imagens em movimento e respectivos sons o seu presente é empobrecido, a sua memória é omissa e o seu futuro será inquestionavelmente hipotecado. Há uma enorme responsabilidade perante a população portuguesa de assegurar a existência deste "espelho mágico" uma obrigação a que os governantes portugueses não se podem furtar.

Os realizadores portugueses, cientes da importância única deste património, herdando o legado de milhares de "olhares" dos cineastas do passado, têm o dever e a obrigação de preservar a sua continuidade e o seu futuro. Nesta tarefa não estão sós, estão rodeados de autores, artistas, produtores, técnicos, prestadores de serviços, estúdios, laboratórios e de todas as pessoas e instituições que contribuem para a realização de um filme. Um filme é uma obra colectiva, a sua existência depende de um colectivo de pessoas e de todos os seus contributos para um fim comum. Em cada filme está registado residualmente um pouco das nossas vidas, a dedicação e esforço de um grupo de pessoas durante um momento específico de criação.

Citando livremente Manoel de Oliveira, o cinema é como uma árvore, cada ramo correspondendo um cineasta, cada galho um filme. Cada olhar de um cineasta cria as suas ramificações e as respectivas raízes. Esta àrvore centenária tem raízes bem fundas, sem o conhecimento destas raízes ou desprezando-as, os ramos perdem o seu vigor, as raízes apodrecem e deixam de existir, a árvore fenece correndo o risco da sua própria morte. O enfraquecimento desta àrvore tem como consequência a sua morte. Daí afirmarmos como Manoel de Oliveira, que para o cinema português "parar é morrer".

Os cineastas, realizadores, autores, artistas, produtores, técnicos, prestadores de serviços, estúdios, laboratórios, pessoas e instituições que providenciam a continuidade do cinema português e o seu futuro, estão em luta pela preservação de algo maior, deste legado centenário e da sua continuidade e futuro. A responsabilidade última perante a sociedade portuguesa.

Está em risco a capacidade dos portugueses, através dos filmes e do seu cinema, sonharem, se confrontarem com os seus fantasmas, fruindo na sua vida uma experiência mais rica e intensa, através das suas emoções e da projecção do seu imaginário.

Viva o cinema português!

9 de Maio de 2012

sexta-feira, 8 de abril de 2011

quarta-feira, 3 de novembro de 2010

O Buraco Negro por Augusto M.Seabra - Artecapital

Texto completo: Artecapital 29.10.2010
A tempestade sem precedentes que assolou o sector cultural em Portugal em finais de Junho e primeira quinzena de Julho deve ficar devidamente registada e ser rememorada, pelo que em si representou e porque agora, já sem os grandes holofotes mediáticos, persistem efectivamente muitos dos problemas, e alguns dos mais gravosos, no respeitante ao incumprimento por parte do Estado de compromissos contratuais.
Vamos então aos factos.
O orçamento para o Ministério da Cultura para este ano previa uma verba de 236,5 milhões de euros, menos de 0,4% do OE – um valor portanto quase residual – um dos mais baixos dos últimos anos. Com a aplicação do PEC, Plano de Estabilidade e Crescimento, entretanto aprovado na Assembleia da República, e de acordo com o art.º 49 do decreto-lei de execução orçamental, entrou em vigor um corte de 10% nas despesas correntes e, mais grave, outro de 20% no PIDDAC, Programa de Investimentos e Despesas de Desenvolvimento da Administração Central. Esse corte foi genérico, e estamos todos conscientes da gravíssima situação financeira em que se encontra o país – embora, há que dizê-lo, essa situação, longe de se dever apenas à crise internacional, é consequência do descalabro orçamental dos governos Sócrates, havendo portanto responsáveis.
Já agora, e uma vez mais, recordo que o próprio José Sócrates, na sequela da derrota nas eleições europeias, citou como erro que o seu governo tinha cometido o de não investir suficientemente na Cultura, como o tinha feito na Ciência. A vacuidade e inconsequência desta declaração de compromisso estão à vista (...)
Augusto M.Seabra
in Artecapital

sexta-feira, 9 de julho de 2010

Defesa do cinema português, por Manoel de Oliveira

Defesa do cinema português

Por Manoel de Oliveira

Senhora ministra, peço-lhe que pense bem nos problemas que estamos a viver, de modo a encontrar soluções eficazes e justas

Em defesa dos realizadores e dos produtores de filmes portugueses neste difícil momento por que estão a passar, em defesa desta boa causa, tenho a dizer o seguinte:

Os filmes portugueses nunca foram ruinosos para o país e os seus custos cremos serem os mais baixos em relação à maior parte dos países. É certo que o momento é de crise, mas o cinema português está longe de ser motivo de ruína para o país e exactamente pelo seguinte:

Cada um dos nossos filmes move um grupo de actores, outros tantos figurantes e uma equipa técnica completa.

Este conjunto de contratados mexe com transportes, com restaurantes, com hotéis, etc., etc. E toda esta gente, com aquilo que ganha, faz as mais variadas compras com esses pequenos ganhos do seu trabalho, e isto, para além dos gastos que as próprias filmagens são obrigadas a fazer para produzir cada um dos seus filmes.

Mais: todos, seja dentro ou fora do filme, pagam impostos e esses impostos, feitas as contas, serão montantes aproximados, se não iguais ou até superiores, ao subsídio que o Ministério da Cultura dá para cada um desses filmes. O que quer dizer que o Estado vem a cobrir ou até a receber mais do que os subsídios que atribui a cada filme.
E quero dizer ainda:

Depois os filmes passam a ser exibidos no país, e quantas vezes vendidos para diferentes outros países, alguns dos meus filmes já passaram por esse mundo fora, em cerca de 27 países, bem como acontecerá com outros colegas, dando a conhecer as nossas expressões cinematográficas e culturais, uma vez que o cinema figura como uma síntese de todas as artes; para além de representar um reforço nos lucros dos produtores, lucros esses favoráveis ao país, como acontece com os livros, com a pintura ou com a música.

Assim como as televisões nacionais mostram aos seus países o essencial do que se passa no mundo, o cinema nacional divulga a cultura de cada país ao mundo.

Nunca senti ser um "peso" para os governos do meu país. Limito-me a fazer o meu trabalho o melhor que sei e posso para o que sinto ter nascido, tentando questionar os seres, as coisas, a nossa história e o mundo através dos filmes que tive o privilégio de realizar. No tempo da ditadura, fui fazer um curso de fotografia em Leverkusen, oferecido pela Bayer, nos seus estúdios da Agfa. A seguir, fui para Munique, onde comprei na Arnold Richter uma câmara de filmar. Montei numa carrinha tudo o necessário de imagem e som para filmar em qualquer lugar e fiz o primeiro filme a cores revelado pela Tobis Portuguesa: O Pintor e a Cidade que ganhou o meu primeiro prémio no Festival de Cork, a Arpa de Prata. E a seguir filmei sozinho mais quatro filmes, incluído o Acto da Primavera, o único para o qual recebera uma ajuda do SNI, por se tratar de um filme religioso e para o qual tive como meu assistente o malogrado António Reis.

Senhora ministra, peco-lhe que pense bem nos verdadeiros problemas que estamos a viver, de modo a encontrar soluções eficazes e justas. Não pergunte quanto ganha um cineasta que por vezes trabalha durante dois anos debruçado repetidas vezes sobre o arranjo do seu guião para o ajustar ao seu reduzido custo de produção, como fora o caso de alguns filmes e em particular do Estranho Caso de Angélica. Nós, realizadores, não temos direito a qualquer reforma. Cada realizador ganha o seu salário só quando filma, sem garantia nenhuma de continuidade. Não pergunte quanto ganha um actor ou um bailarino. Calculo que sabe que não é muito e que a sua derradeira glória poderá vir a ser a de morrer pobre. Pergunte sim, por exemplo, quanto aufere o administrador da Lusomundo/Zon, o abafador, aquele que esconde os nossos filmes, e que não responde mais depois de se assegurar com um contrato, e que não responde nem a nós nem a quem quer ver e mostrar os filmes portugueses.

Neste momento difícil, penso sobretudo nos meus colegas realizadores mais jovens. Para eles, estes cortes são profundamente injustos. E penso que, como eu, eles não podem viver sem uma Cinemateca Nacional forte que possa mostrar, hoje e todos os dias, o que é a história do cinema. Não podem viver sem um laboratório de imagem e de som, como o da Tobis, onde há mais de setenta anos faço os meus filmes. Eles precisam de uma lei do cinema que efectivamente proteja o cinema português. E precisam de ser ouvidos para isso. Eles, como eu, sempre viveram na precariedade e na insegurança, sem reforma nem subsídio de desemprego, e sem nunca sabermos se não estaremos a fazer o nosso último filme. Eles, como eu, só temos um desejo: todos ambicionamos morrer a fazer filmes.
Realizador
no Público, 09.07.2010
(para assinantes)

quinta-feira, 8 de julho de 2010

Contra os cortes orçamentais na área da Cultura - Voto de protesto apresentado pelo PCP na AR

Contra os cortes orçamentais na área da Cultura

O Decreto-Lei de execução orçamental n.º 72-A/2010, de 18 de Junho, inclui um corte de 10 % em todos os apoios atribuídos pelo Ministério da Cultura.

Estas restrições, para além da inviabilização de inúmeros projectos de diversas áreas da criação artística, implicarão a interrupção de projectos em curso, a perturbação grave do funcionamento de estruturas de inegável mérito cultural e poderão mesmo implicar a concretização de despedimentos em vários sectores ligados à produção cultural e artística.

Num Orçamento que dedica ao Ministério da Cultura uns magros 0,29 % da despesa total do Estado, estas opções governamentais terão reduzido impacto na redução global do défice público mas terão consequências muito graves num sector já tão depauperado em termos orçamentais.

Acresce que estas medidas contrariam frontalmente compromissos assumidos no Programa do Governo e violam compromissos assumidos pelo Estado para com os agentes e estruturas culturais.

Estas restrições orçamentais vêm desvalorizar ainda mais a função social dos criadores e dos trabalhadores da área cultural e das suas estruturas, agravando drasticamente as suas condições de trabalho e estabilidade profissional.

Nestes termos, a Assembleia da República, reunida em plenário, exprime o seu protesto pelos cortes e restrições orçamentais impostos pelo Governo ao sector da Cultura, manifesta a sua preocupação em relação às consequências dessas medidas no domínio da criação cultural e artística e afirma a sua solidariedade para com os criadores e profissionais cujas actividades se verão prejudicadas por essas opções governamentais.

Assembleia da República, 8 de Julho de 2010

Este voto de protesto, apresentado pelo Partido Comunista Português, é disctudido e votado sexta-feira 9 de Julho de 2010 na Assembleia da República.

quarta-feira, 7 de julho de 2010

É a cultura, estúpido! por Daniel Oliveira

É a cultura, estúpido! por Daniel Oliveira (excertos)
(texto completo aqui e aqui)

É quase patético o que o Estado português gasta em cultura. Chega por isso a ser insultuoso que se insista em falar em subsidiodependência quando todo o dinheiro do Estado que nela é investido não daria para uma obra pública que se visse.

Poderá parecer normal a notícia de que os apoios às actividades culturais vão sofrer um corte de 10% graças à cativação geral de 20% do orçamento do Ministério da Cultura, aquele que de longe menos gasta aos contribuintes (e o pouco que recebe gasta consigo próprio) e que tem, em termos relativos, dos orçamentos mais baixos da Europa.

Para uma actividade que vive no limite da sobrevivência (e que já é largamente financiada pelos próprios criadores), 10% é o golpe de misericórdia. Sobretudo se tivermos em conta que, depois de dez anos de cortes sucessivos nos já magros apoios, esta é uma área onde a austeridade não começou agora.
(...)
Não deveria ter de escrever que um País sem cultura nem criadores não é bem um País. Mas vou para outro argumento que talvez, neste tempo, pegue melhor: a cultura e o entretenimento são uma das áreas de maior crescimento em todo o Mundo. Segundo o “Creative Economy Report 2008″ das Nações Unidas, o sector cultural e criativo representava, em 2005, 3,4% do comércio mundial.

Mais recentemente, Augusto Mateus coordenou um estudo onde se concluía que o sector cultural e criativo representava 2,8% da riqueza gerada em Portugal (3,691 milhões de euros) e que dava emprego a 126 mil pessoas. (...) O combustível desta gigantesca indústria são as actividades culturais nucleares. Sem elas, o motor pára. Não perceber isto é o mesmo que achar que é possível ter uma indústria de ponta sem investir em educação.
(...)
A ideia de que num pais da dimensão de Portugal a cultura pode depender exclusivamente do mercado é absurda. Nunca assim foi, nunca assim será. Mesmo potências culturais como a França ou a Alemanha, com mercados internos bem maiores do que o português, investem muito dinheiro público no apoio à produção cultural. E consideram esse investimento uma prioridade. Ele não é um favor a ninguém.
(...)
E só o facto de me ter visto obrigado a dar argumentos económicos para defender o apoio público à cultura diz muito do estado a que já chegámos.

Excesso de zelo, por Catarina Martins

Excesso de zelo, por Catarina Martins (excertos)
(texto completo aqui ou aqui)

O Ministério da Cultura, com um excesso de zelo inesperado, decidiu acompanhar os cortes orçamentais de todo o Governo impondo um corte extra de 10% em todos os contratos assinados com as estruturas independentes de criação e produção artística. Ou seja, no sector cultural, além do aumento do IVA e IRS, além dos cortes nas mais diversas prestações sociais, do subsídio parental ao subsídio de funeral, as estruturas e profissionais têm agora também de lidar com o incumprimento de contratos por parte do Estado.
(...)
E o que se poupa com estes cortes? Nem mais nem menos que 2 Km de autoestrada. Parece anedota, mas não é. O excesso de zelo do Ministério da Cultura, na aprendizagem dos cortes prescritos pelo bloco central, ditou que se pusesse em causa todo um sector por 3 milhões de euros. O sector cultural tem esta virtualidade tantas vezes esquecida: gera muito emprego e riqueza a partir de muito pouco financiamento estatal.
(...)
O Governo que prometeu mais investimento na cultura, tudo o que oferece afinal é desprezo e incompetência.

domingo, 28 de março de 2010

Uma deriva perigosa, por Augusto M.Seabra

Uma deriva perigosa, por Augusto M.Seabra (excertos)
(texto completo aqui)

(...) A entrevista (de Gabriela Canavilhas, Ministra da Cultura) no Público de quarta-feira, centrando-se na economia do sector cultural, tendo como fundo o estudo de Augusto Mateus sobre o sector cultural e criativo em Portugal, tem algumas reafirmações importantes mas mostra também uma ministra obnubilada pelo discurso das perspectivas económicas, numa deriva perigosa. Ora, se o estudo é sem dúvida importante, também há que dizer que a vulgarização das ideias de Richard Florida sobre as “cidades criativas” se transformou num tópico do novo capitalismo da sociedade de informação e do conhecimento.
Sem dúvida que a cultura engloba as indústrias culturais, aliás de âmbito reduzido em Portugal (uma indústria da edição livreira flagelada pela sua própria sobreprodução, uma indústria discográfica em crise e uma indigente indústria de telenovelas sem perspectivas de exportação), mas já as agora tão na moda “indústrias criativas” são de um âmbito que em boa parte tem mais a ver com a estrita economia.
Gabriela Canavilhas reitera, o que se anota, que as actividades culturais sem vocação de mercado são “o cerne, o núcleo duro da actividade do MC”. Mas ao mesmo tempo, baixa os braços e prescinde de um reforço orçamental significativo, diz que “os fundos têm estado a crescer”, quando sobretudo têm estado estagnados ou mesmo em queda (vide o caso do cinema, com um decréscimo na última década de mais de 30 por cento, como recentemente alertava um importante Manifesto pelo cinema português), e, o que é mais grave, e tanto mais vindo de uma artista, retoma o nefasto discurso da “subsídio-dependência”.
(...)
A ministra declara taxativa que “o Ministério da Cultura tem que ter a coragem de diminuir o número de apoios e apostar na qualidade”. Os termos da declaração são inquietantes se não se tomarem em conta a cobertura territorial, os primeiros projectos ou obras e aqueles que se apresentem como mais inovativos.
Reafirme-se pois o sublinhado no “núcleo duro”, mas da entrevista deduz-se um sentido de potenciar empresarialmente o sector que é uma deriva perigosa. Donde, a necessidade de uma chamada de atenção.
Augusto M.Seabra - Letra de Forma
(publicado no Público - 28.03.2010)

Justificar o injustificável, por Catarina Martins

Justificar o injustificável, por Catarina Martins (excertos)
(texto completo aqui)

(...) A entrevista da Ministra da Cultura ao Jornal Público aponta um caminho de completa e irresponsável demissão das suas obrigações e desenha opções muito preocupantes. A lembrar outros tempos e na senda das posições mais conservadoras da direita europeia.
A Sr.a Ministra da Cultura, em vez de assumir que não tem condições para actuar com o orçamento de miséria com que conta (0,4% do OE, inferior à media da anterior legislatura), desresponsabiliza-se afirmando que a cultura pode e deve viver do mercado. Reduzir o Estado a uma função de gestor dos desequilíbrios criados pelo mercado é recusar a necessidade de uma política para o Ministério da Cultura. Fazer menos e melhor, como a Sr.a Ministra propõe, é neste caso uma simples fórmula de propaganda e sobrevivência política que nada avança nem recua. E, em vez de defender o financiamento da cultura, ameaçar e insultar os agentes culturais classificando-os de "clientela" e ressuscitando o discurso demagógico da "subsidiodepedência" é pura e simplesmente inaceitável.
Mas a Sr.a Ministra vai ainda mais longe na irresponsabilidade e afirma que ao Estado cabe financiar a "qualidade"; como se acreditasse que existe uma medida única de "qualidade", como se a "qualidade" surgisse isolada e instantaneamente. Em toda a entrevista nada diz sobre a responsabilidade do Estado de promover a pluralidade e diversidade. Pelo contrário, assume que é preciso apoiar menos projectos e chega mesmo a insurgir-se contra o facto de surgirem novos criadores que se candidatam a financiamentos. (...)

segunda-feira, 11 de janeiro de 2010

Um grande e horrível crime - Isso é FICA - por Jorge Leitão Ramos

2009 teve alguns dos mais execráveis filmes portugueses de sempre.
Com dezanove longas-metragens em estreia nas salas, 2009 teve uma produtividade fantástica. Com Pedro Costa a tornar-se uma coqueluche internacional (retrospectivas na Tate Modern, em Londres e em Madrid, as principais revistas internacionais a dedicarem-lhe desusada atenção, edições em DVD em Espanha, Inglaterra, Estados Unidos, aplausos vigorosos em Cannes para "Ne Change Rien"), dir-se-ia que só temos motivos para regozijo. Com Oliveira, sempre, no primeiro plano das atenções dos meios intelectuais do cinema mundial (foi capa nos "Cahiers du Cinéma" e quinto entre os melhores filmes do ano na eleição pelos redactores da revista), será que nos podemos queixar? Com uma Palma de Ouro em Cannes no campo das curtas-metragens ("Arena", de João Salaviza), não é de acreditar no futuro da nossa cinematografia?
E, todavia, quando olho para o panorama dos dezanove filmes longos que os meus olhos viram no ano que ora se fina, lembro-me pouco de entusiasmos e muito de desgostos. Eu acho que o que se está a fazer no cinema português é mesmo um grande e horrível crime. Finalmente, pode-se avaliar o que o Fundo de Investimento para o Cinema e o Audiovisual (FICA) está a derramar. Lembram-se daquele filme que não sabia articular dois planos e que desconhecia por inteiro a gramática da linguagem fílmica ("Second Life")? Isso é FICA. E se soubermos que a empresa que o perpetrou já recebeu mais de cinco milhões de euros de financiamento - isso é FICA exponencialmente. Lembram-se de Salazar libidinoso nas teias de Soraia Chaves - com Diogo Morgado a fazer o papel mais ridículo da sua vida ("Salazar - A Vida Privada")? Isso é FICA. Lembram-se de Joaquim Leitão a perder-se nas teias do oportunismo numa fita com um argumento indigente? Isso é FICA, a abafar o único cineasta que não pertence à geração do Cinema Novo e que sabia fazer filmes comerciais com um toque de autorismo. E aquela coisa luso-qualquer-coisa com Romeu, Julieta e futebol de fazer corar qualquer um de vergonha ("Star Crossed")? Isso é FICA, a armar ao internacional... Com tudo isto, o ano saldou-se por uma misérrima colheita de espectadores - ou seja, os filmes para o mercado não serviram mercado algum. E, perante a debandada geral de espectadores que assola o cinema português, ninguém parece ter digna solução para mudar as coisas.
Assim sendo, eu acho que me quedo com o pouco que pude amar: o estremecimento de uma actriz-revelação num filme perturbantemente convulso - Margarida Carvalho no "Veneno Cura", de Raquel Freire (não era um grande filme, só tinha verdade a jorrar por todo o lado); Catarina Wallenstein no belíssimo "Um Amor de Perdição", de Mário Barroso, que bem merecia ter tido melhor sorte; o corajoso "Morrer como Um Homem", de João Pedro Rodrigues, a pôr em cena a identidade de género - um dos melhores filmes do ano; Rui Simões a filmar os que vivem nas margens da cidade - com os olhos secos e toda a perplexidade ("Ruas da Amargura"); Manuel Mozos cheio de autenticidade e ternura a falhar um filme ("4 Copas") - mas que bonito era aqui e ali; Fernando Lopes com humor no desespero ("Os Sorrisos do Destino"); a Balibar a cantar 'Johnny Guitar' no "Ne Change Rien". E disse.
Jorge Leitão Ramos

quarta-feira, 24 de junho de 2009

Cineastas iranianos denunciam golpe de estado

Cineastas iranianos denunciam golpe de estado no Irão:

Declarações de Moshen Makhmalbaf, realizador de Salam Cinema, Gabbeh e Kandahar, e Samira Makhmalbaf, realizadora de O Quadro Negro, no Les Inrocks e L'Humanité e no Ipsilon

Declaração de Marjane Satrapi, realizadora de Persepolis no Parlamento Europeu no site do Nouvel Observateur

Declaração do realizador Bahman Ghobadi no Télérama: L'inquiétude des cinéastes iraniens

domingo, 29 de março de 2009

Cinema: O Estado das Coisas em Portugal!

excertos da entrevista de Paulo Branco no Correio da Manhã

Como está o estado actual do cinema em Portugal?

A época de ouro do cinema português, anos 80 e 90, quando apareceram pessoas como o Pedro Costa, o Manoel de Oliveira, o João César Monteiro, a Teresa Villaverde, o João Botelho, e hoje, a comunidade política e a comunicação social têm tendência a esquecer-se desse período que levou o cinema português além-fronteiras. A qualidade do cinema em Portugal só foi possível graças a uma estrutura que, mal ou bem, resistiu às mudanças de governo, às mudanças de ministros. Essas estrutura é que tem de ser reforçada e não questionada. O Instituto do Cinema e Audiovisual (ICA), com as diversas denominações que teve ao longo dos tempos, foi o instrumento número um, que possibilitou ao cinema português ter aquela áurea enorme técnica.

Para si, o ICA foi então o grande impulsionador do cinema?
Exactamente. Fez aparecer poucos, mas alguns, produtores, muitos, e grandes realizadores e actores. Os grandes actores da televisão actual começaram no cinema. Rita Blanco, Bernardo Luís, Alexandra Lencastre, Margarida Vila-Nova... E o importante neste momento é não destruir esta base mas sim reforçá-la. E é preciso lembrar que nada disto foi feito com o orçamento geral do Estado, mas sim através da taxa de 4 por cento derivada da publicidade. Os contribuintes não tiveram participação e até deviam ter tido, como em tudo.

Então o que passa no cenário actual do cinema?
Há uma grande ignorância e novo-riquismo os decisores que estremeceram, nos últimos três anos, esta estrutura que é indispensável e devia ter mais fundos para além da taxa dos quatro porcento. Em vez de ter havido o reforço dos meios do ICA, houve um deslumbramento para caçar, a qualquer preço, espectadores. O grande cinema não pode ser feito com esse espírito. Mais do que isso, houve um desvio de uma lei que nos punha ao nível da Europa e que, de certa forma, obrigava qualquer operador audiovisual a investir em cinema e audiovisual. Isso foi transformado num projecto que só tem trazido a pior confusão e um grande oportunismo. É quase um caso de polícia.

Está a falar do Fundo de Investimento no Cinema e Audiovisual (FICA)?
Sim, é um discurso demagogo e aldrabão e uma caça ao dinheiro do Estado, através do Ministério de Economia. Este fundo é uma lei desviada dos contornos originais e que promete retornos impossíveis de obter. É um monstro, um aborto, que não tem nada a ver com critérios culturais. Mesmo que um filme faça 300 mil espectadores, o retorno ao produtor são 150 mil euros e os filmes são feitos com, pelo menos, um milhão e meio ou dois milhões de euros. Portanto não há retorno (como é regra para obtenção do fundo). A Lei que devia fomentar a cultura acabou por ser esquecida e desviada.
(...)
Os filmes apoiados pelo FICA não conseguem então cumprir a regra do retorno relativa a este fundo?
É uma profusão de audiovisual de baixa qualidade mas não consegue espectadores para dar retorno nem sequer a nível cultural. Só dá uma imagem do país inacreditável e ‘inexportável’.

Então acha que se devia abolir o FICA?
O FICA nunca devia ter existido. A única estrutura que devia gerir o audiovisual em Portugal era o ICA e sem permitir baixar a qualidade. Não sei quem vai querer comprar, lá fora, o ‘Equador’ e é inacreditável que o primeiro produto audiovisual sobre Salazar tenha sido aquilo (‘A Vida Privada de Salazar’). Estamos muito abaixo de Berlusconi. E isto tem sido feito com o beneplácito do próprio ministro da Cultura que diz que isto não tem nada a ver com ele e adoptou a posição de avestruz.

E o ICA serve os propósitos do cinema português?
Tenho muitas críticas ao funcionamento da instituição mas não ponho em causa a estrutura. Quero é o reforço da estrutura com um reforço de verbas e responsabilização na promoção e desenvolvimento da produção audiovisual, além da cinematográfica, e com critérios de qualidade. Deviam ser criadas condições para que o ICA funcionasse melhor: deixasse esta burocratização excessiva e reforçasse as suas receitas – até podia ser com o reforço de 1% do volume de negócios das televisões privadas –, ter uma maior preocupação na distribuição e exibição e uma transparência no apoio a festivais. E rever o incentivo a primeiras obras, assim é difícil surgirem novos realizadores...

Há novos talentos no cinema?
Eu fiz nascer muitos novos e bons realizadores mas só com 10 filmes por ano é muito difícil fazer surgir novos talentos. Ou se criam condições para mais filmes ou não só não surgirão novos como será difícil confirmar os que existem.

Concorreu nas duas edições (e únicas até à data) do seu Estoril Film Festival?
Sim, mas segundo o ICA o festival teria de existir há mais de três anos.

Só terá, eventualmente, apoio na quarta edição?
Mesmo aí já me disseram que atribuíram a maior parte das verbas, nos contratos-programa de três ou quatro anos.

Como vê esse facto?
Quem dirigia o ICA, muitas vezes, seguia directrizes, nem sempre muito claras, do Ministério da Cultura. Enquanto o ministério tinha condições, corria tudo bem...

Está a falar de que época no ministério, da de Manuel Maria Carrilho?
Até aos tempos dele. Desde então nenhum ministro se leva a sério. Era importante o ministério da Cultura ter uma parte, do orçamento geral do Estado para a Cultura. A partir do Manuel Maria Carrilho, tudo descarrilou. Durante esse período, havia pessoas mais ou menos qualificadas no ICA e uma preocupação e atenção por parte do ministério.

E agora...
A seguir a Carrilho, o ICA passou a ser um depósito de funcionários públicos, pessoas que desembarcaram ali por amizades políticas e sem nenhuma experiência no cinema. E os ministros deixaram essas pessoas ir gerindo a situação. Ultimamente, numa tentativa de criar uma maior transparência, houve uma burocratização kafkiana e começaram-se a criar regulamentos. Criou-se uma teia de regulamentações e uma forma incompreensível de eleger os júris e distribuir os apoios anacrónica e completamente errada, com um lavar das mãos dos ministros. Chegou-se a um ponto absurdo em que os funcionários têm um poder absoluto e inventaram regulamentos impraticáveis e agora dizem que já não os podem mudar...e foram eles que os criaram. Por exemplo, as curtas-metragens têm de ter até 90 minutos e as longas-metragens a partir dessa duração. E um dia eu comentei: ‘Mas há grandes obras-primas só como 70 ou 80 minutos, como é que fazemos?’ ‘Só tem de ampliar o genérico mais uns minutos, foi a resposta que me deram’...

Quem?
O Dr. Nuno Fonseca, que já não está na direcção. O caso de ‘Singularidades de Uma Rapariga Loira’, última obra de Manoel de Oliveira, tem 64 minutos é um caso fora-da-lei. Este é só um exemplo para se perceber o anacronismo dos regulamentos que foram inventados...

Mas considerando ‘Os Mistérios de Lisboa’, que o Paulo Branco quer produzir e filme com o qual se candidatou ao ICA, em que discordou do regulamento (ao ponto de interpor uma providência cautelar, entretanto dada como improcedente, e consequente recurso)?
Eles tentam objectivar situações difíceis de serem objectivas. E o ICA tem júris que não têm relação nenhuma com o cinema ou a produção de filmes. É muito grave que sejam essas pessoas que vão analisar quem deve ou não deve filmar. Neste caso, o que se passa é que é tudo objectivado. (...)